Le 26 janvier dernier, Liora Amsellem et Asaël Kimfuta, deux élèves de Terminale, ont remporté le prix décerné par Amnesty International lors du concours national de plaidoiries des lycéens organisé par le Mémorial de Caen.
Leur plaidoirie s’intitule "Alea jacta est" (Le sort en est jeté). Leur but étant de montrer que justement, le sort n’est pas jeté pour les enfants qu’elles défendent. Ces millions d’enfants des rues dans le monde, ces milliers d’enfants considérés comme sorciers en Afrique, ces treize mille enfants dans les rues de Kinshasa. Ces treize mille vies !
Accusés de sorcellerie et subissant des séances d’exorcisme, ils plaident coupables après d’atroces souffrances. Ils sont treize mille innocents, se retrouvant dans la rue, à devoir subvenir à leurs propres besoins souvent par le biais de la violence et de la prostitution.
Les solutions existent, si l’on décide seulement de voir ces enfants. Les regarder et parler d’eux, c’est accepter qu’ils existent. Et c’est déjà le premier pas pour faire avancer les choses.
Vous pouvez visionner leur passage grâce au lien suivant : https://www.youtube.com/watch?v=-XndlftjG1o
Si vous êtes intéressés par le sujet qu’elles défendent, sachez qu’elles organisent une conférence autour du thème des enfants considérés comme "sorciers" au mois d’avril.
Les articles extérieurs concernant la finale nationale :
http://unicef78comite.canalblog.com/archives/2018/01/30/36095998.html
Et un dernier écrit après la finale régionale :
https://www.la-croix.com/Famille/Education/vibrantes-plaidoiries-lyceens-faveur-droits-lhomme-2017-12-21-1200901263
Bravo à ces deux jeunes filles !